En 2024, les prix des locations immobilières à Jérusalem ont connu une hausse particulièrement importante. Ceci reflète les tendances nationales israéliennes où les prix de l’immobilier ont augmenté de 5,6 % au cours des 12 derniers mois.
Pourquoi une telle augmentation ? Sans surprise, cela est dû bien évidemment à la forte demande de logement qui a augmenté, surtout après le déclenchement de la guerre, qui a incité de nombreux olim, mais aussi à certains habitants de l’enveloppe de Gaza, à déménager en capitale sainte.
De plus, cette augmentation est liée à l’inflation, qui continue d’exercer une pression sur le marché immobilier.
Dans ce contexte, les loyers dans la ville sainte sont particulièrement touchés par la hausse des coûts de la vie, avec des augmentations de loyer qui varient selon les quartiers, leur attractivité et les commodités disponibles.
Les quartiers les plus touchés
En général, les quartiers centraux tels que Rehavia, Katamon et le centre-ville connaissent les hausses les plus importantes, avec une augmentation moyenne des loyers allant de 6 à 8% par rapport à 2023.
Un appartement 2 pièces dans ces quartiers peut facilement dépasser les 6.000 nis par mois, et les appartements plus spacieux ou mieux situés voient leurs loyers atteindre 13.000 nis ou plus.
Pourquoi une hausse de ces locations à Jérusalem ?
Plusieurs facteurs expliquent cette hausse continue des loyers à Jérusalem. Tout d’abord, l’attractivité de la ville en tant que centre religieux et culturel, ainsi que sa popularité croissante auprès des expatriés et des étudiants internationaux, renforce la demande locative.
De plus, il existe certaines restrictions sur les constructions, et donc, un manque de nouveaux projets immobiliers dans certaines zones, ce qui a tendance à restreindre les offres de logements. La régulation stricte du marché, associée à l’inflation globale en Israël, sert également la cause de la montée des prix.
Quels choix pour les locataires
Face à ces augmentations, certains locataires se tournent vers les quartiers périphériques de la ville, où les loyers restent relativement plus accessibles.Dans les quartiers tels que Pisgat Ze’ev ou Givat Shaul, vous pouvez trouver des loyers plus abordables, quand bien même ceux-ci ont été également touché par l’augmentation du marché. On peut trouver des 2 pièces dont le loyer oscille entre 5.000 et 7.000 nis / mois.
Le lancement récent de plusieurs projets à Jérusalem : un résultat encore invisible sur le court terme
Les politiques gouvernementales jouent également un rôle dans les dynamiques du marché locatif. Les mesures récemment mises en place pour encourager la construction de logements abordables n’ont pas encore réussi à rattraper le déficit d’offre par rapport à la demande. La municipalité de Jérusalem a lancé plusieurs projets pour augmenter l’offre de logements, mais les résultats ne sont pas encore visibles sur le marché à court terme. Par ailleurs, les taux d’intérêt élevés limitent la possibilité des ménages à acheter, ce qui pousse davantage de personnes vers la location.
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